colibri

Voilà une petite histoire que Mr Pierre RABHI adore raconter...et que j'adore répéter. Sûrement que certain(e)s la connaissent déjà...

"Un jour, dans une forêt, un feu se déclare, et se propage à gde vitesse...
C'est la panique dans le bois, tous les animaux s'enfuient en courant.
Tous...sauf un, un colibri, qui va à la rivière, prend de l'eau dans son bec, et va recracher l'eau sur le feu...
-"Mais que fais tu, ami colobri, tu es fou, sauve toi vite, ça ne sert à rien ce que tu fais" lui dit un animal qui fuyait.
-"Peut-être, dit le colibri, mais j'ai fait ma part..."


Sympa hein?!?

Pierre est un ami cher et qui raconte tellement bien !!!
Une autre que j'aime beaucoup de lui c'est celle où il regardait le paysage avec un de ses voisins, paysan "comme lui".
Il y avait là un magnifique maronnier et Pierre le montre en disant "merveilleux non ?"... et son voisin, après un petit temps : "oui, y'a au moins trois stères".

Oui celà est très drôle, je connaissais aussi...

Cet homme est pour moi un sage qui est,tant par sa parole que par ses actes concrets, un bien bel exemple...

Il respire la beauté et j'aime ça!

J'ai eu l'ocasion de visiter son jardin en Ardèche, il y a bien 10 ans, c'était déjà incroyable!!

Dans le "Terre Sauvage" de ce mois ci, mars, il y a une interview sympa de Pierre Rabhi. Trois pages.

merci

de nous rappler que nous somme tous liee a tous et que le materialisme ne dois plus etre


paix et amour

"La grande majorité des populations n'est pas consciente de la gravité des enjeux alimentaires et du risque de pénurie sans précédent qui se prépare. Le sentiment collectif est que les pays prospères sont du bon côté de la barrière et donc assurés de ne jamais manquer de rien, les pénuries et famines affectant seulement les pays "tiers". Le phénomène de raréfaction des denrées évolue d'une façon insidieuse, sans lisibilité pour le citoyen. Les biens communs indispensables à la survie sont chaque jour sacrifiés à la prépondérance absolue du lucre*.

L'agritulture, sans laquelle aucune autre activité n'est possible, est banalisée par la surabondance illusoire des denrées, disponibles mais drainées de tous les coins de la planète avec un coût energétique, écologique et social jamais comptabilité; de même pour la destruction des sols, la pollution des eaux, la dissipation des semences, la disparition de petites et moyennes structures agricoles, naguère réparties sur tous les territoires...

Comment peut-on raisonnablement imaginer un avenir alimentaire avec des masses de gens concentrés dans les villes et de vastes espaces agricoles transformés en aires récréatives ou vouées à la production du carburant, au détriment des estomacs des êtres humains?

Le catalogue de ces aberrations n'a pas de limites. Entre l'abondance d'une alimentation de plus en plus insalubre et les famines qui s'amplifient, la planète alimentaire court à la catastrophe. Il semble que les décideurs ignorent cette réalité, ce qui ne les dédouane pas d'une lourde responsabilité. Pour produire de la bonne nourriture, il faut de la terre, de l'eau, des semences, des agriculteurs, des savoirs, des savoir-faire particuliers, quand il ne s'agit pas de l'industrie de la terre produisant de la matière pour bouffer et non pour se nourrir.
Avec une gouvernance éclairée, les biens communs et vitaux devraient être préservés de ces spéculations. Nous sommes loin du compte; on attendrait notamment l'interdiction sans appel des OGM inutiles et préjudiciables à la santé publique, ruinant les paysant du tiers-monde et générateurs de nuisances pour les territoires agricoles de pays prospères. En revanche, les conservateurs, les propagateurs-comme Kokopelli-des semences comme patrimoine légitime de l'humanité, constitué depuis 10 000 ans, sont condamnés.

Cet arbitrage est significatif de l'état d'esprit d'une société qui, en dépit des simagrées avec lesquelles elle prétend traiter les questions les plus décisives pour l'avenir du genre humain, est de plus en plus subordonnée aux intérêts privés de quelques-uns.



*lucre: profit recherché avec avidité

Merci Ladom de nous rappeler l'essentiel

La terre ,notre Mère, notre soeur aussi et la sagesse humaine , que tout le monde (euphémisme) n'a pas encore re-assimilée...
Certains (...) qui ne font plus partie de mon monde en sont encore à produire et vendre des engrais et pesticides meurtriers (au Paraguay et au Guatemala, ils exproprient des petits paysans pour des cultures industrielles de soja ou de canne à sucre* et s'ils ne veulent pas ils inondent par avion leurs terres de pesticides, comme ça non seulement
leur production alimentaire est inmangeable mais en plus les humains sont directements empoisonnés)
*canne à sucre pour pseudo bio carburant...
d'autres veulent encore fabriquer des centrales nucléaires inutiles et continuer de tuer tout le Cotentin avec les lignes très haute tension.
D'autres pêchent et surpêchent le THON avec des bateaux pirates très bien organisés et incontrolables.
Tout ça effectivement et uniquement pour le profit direct ,Le Lucre
Bref je reste calme...
Autres sources d'info utiles: France Culture le samedi matin à 7 heures; pas cool l'horaire..
et GRENNPEACE Adhésion Recommandée Merci
A bientôt pour d'autres prières

Merci pour le recadrage, il est bon de revenir à l'essentiel, et d'avoir de bon outils d'ouverture de conscience.

Ayons CONFIANCE les transformations et prises de consciences se déroulent en ce moment, nous contactons le pire comme le meilleur, et le pire apparaît pour nous réveiller et nous donner la possibilité de trouver le chemin de la transformation-guérison.
Alors OUVRONS NOS SENS, éveillons-nous afin de CREER les bases nouvelles de notre société. C'est par le bas qu'elles sont en train d'émerger, depuis la terre et la matière.

unissons nos prières
in lov'ech et paix intérieure

Oui copine, tu as raison, et j'en profite pour vous dire mes faiblesses, celles qui me pèsent le plus, puisque tu as laché le mot...CONFIANCE!

Avoir confiance, lacher-prise, dépasser mes peurs, tout celà exprime la même chose, fugacement entrevue parfois, lorsque je me sents soudainement bien, parceque c'est le printemps ou que je regarde mon fils rire aux éclats...La pratique du yoga, des arts ou de la marche dans la nature sont pour moi de merveilleux outils pour m'aider à rester dans ces états merveilleux, seulement la routine me ratatine et le quotidien ne me dit rien, il est des moment où je me réduits comme peau de chagrin!

Oui une des clefs est la TRANSFORMATION (rien ne se perd...), je suis d'accord, SE transformer avant tout, et pour moi le plus gros travail réside dans la sublimation de mes pensées, dépoluer mon mental (que c'est difficile) et ne voir plus que la beauté du monde....

Le déni de réalité (ce qui nous arrange) est un mécanisme psychologique de défense pour la survie de l'espèce (je "zappe" les attrocités du monde pour ne plus me concentrer que sur ce qui me fait du bien), car sinon comment pourrions nous vivre, puisque nous SAVONS?!?Lacher-prise est donc au-delà du déni, il accepte TOUT le pire comme le meilleur...Seulement voilà, n'y a t-il pas ici une forme de fatalité inexorable qui fait que "à quoi bon" puisque tout est déjà joué?

Ah qu'elle est pénible cette guerrière qui questionne indéfiniment!!!


Connaissez vous cette magnifique chanson de Jacques HIGELIN?
"Rien n'est plus fragile, que le bonheur sans illusion, quand il vient, par un matin d'avril, se poser sur le toit de ma maison"...

Certes , notre pensée individuelle fait partie d'un tout qui est en marche.
La transformation se fait grâce à la multitude de rêves d'individus comme nous qui en rejoindront d'autres et ainsi de suite...
L'enfer actuel ne peut que se transformer en paradis;
mais il n'y a pas "d'à quoi bon?"
surtout lorsqu'on est un guerrier

"Un guerrier est un être humain qui a conscience du parasite présent dans son mental et qui lui déclare la guerre afin d'en guérir. Et ce qui compte dans ce combat, ce n'est pas de gagner ou de perdre, mais de l'entreprendre."

"Un guerrier ne se plaint jamais.
Il sait qu'il n'a aucune chance de vaincre s'il ne prend pas le risque de tout perdre."

A part ça le printemps est arrivé , mais de soleil, point !

Amour et gratitude

Mon frère, je rectifie le tir, car il y a malentendu, tout en te remerciant de ton attention...

Quand je parle de "à quoi bon", je ne parle pas de moi MAIS DE L'AQUOIBONISME AMBIANT qui s'infiltre insidieusement dans la pensée unique dominante!!!

Je combats celà farouchement jusqu'à en laisser bien des plumes, crois moi, même si effectivement je ne cherche rien à gagner...si ce n'est la paix en moi-même!!

Par contre je ne pense pas être dans la plainte (je suis attentive à ne pas me positionner en victime, trop facile), mais plutôt dans le questionnement...

Pour moi le plus grand des combats est celui de vaincre ses propres démons, autrement dit de dépasser ses peurs... Y en a bien pour toute une vie!

Ici le soleil perce quand même les nuages, suffisament de quoi faire s'épanouir les merveilleuses fleurs des jardins...
Huuuuuuuum quel régal tous ces parfums enivrants...

Je t'embrasse du fond du coeur mon frère